En route pour quelques « expéditions – découvertes » terrestres de Grand Cayman. Au premier abord, les îles reflètent leur origine caribéenne, leur éducation britannique et leur mode de vie américain.
Au centre de Georgetown, près de la « Library », le « hub »des Public Buses dispatche , toutes les 15 minutes , les départs de ses 7 lignes aux 4 coins de l’île. Partout sur l’île, les coqs déambulent en toute liberté, même dans les artères du centre-ville, et surprennent les visiteurs.
Visite de la ferme aux tortues au programme. Le minibus remonte la West Bay Road , parallèle à la Seven Mile Beach bordée d’hôtels , condominiums et commerces, jusqu’au Nord-ouest de l’île.
Bus station à GeorgeTown
Christophe Colomb ,lorsqu’il découvrit en 1506 ces îles, les baptisa « Las Tortugas » vu le nombreuses tortues nageant dans les eaux qui l’entouraient .Sur ces îles aux Tortues , durant des siècles , les bateaux s’arrêtaient pour s’approvisionner et embarquaient des tonnes de viandes fraiches sur pattes. Aujourd’hui encore, la tortue verte « s’invite » sur les cartes des restaurants caymaniens. Même si la ferme aux tortues participent à la préservation en mer des tortues en en relâchant moins de 1000 par an , son activité principale est néanmoins la production de viande de tortue pour la consommation.
« Two tickets for Turtle Farm » .
A l’entrée du parc, face à la plage de ponte , dans le grand bassin , de grosses tortues de plus de 250 kg se baignent plus ou moins avec grâce. Les carapaces se bousculent pour gober quelques granules lancés par quelques touristes en mal de sensations. L’attraction « phare » pour les enfants – et pour certains grands – est la « Touch Zone » où les petites tortues , non consentantes , se sentent toutes retournées et pas du tout dans leur assiette.
Le crocodile « Smiley », hybride et solitaire, noie son chagrin depuis 20 ans ,en remplissant son bassin de ses larmes.
Deux bassins tropicaux accueillent ici , sous le regard indifférents des maîtres-nageurs ,ceux et celles qui ont failli se noyer précédemment en mer parce qu’il y avait trop de poissons multicolores sous la surface.
Turtle Farm
Après cette visite décevante, l’équipage cherche le chemin de l’Enfer. Une cayamanienne sympathique, souriante et serviable installe « les baroudeurs » dans son van climatisé et les conduit au village de Hell en se demandant : « Mais que diable vont-ils faire à Hell ? ». La seconde « popular attraction » dans cette « community » (bref de ce bled ) ,après avoir vu quelques roches volcaniques qui ne cassent pas des briques , est d’envoyer à ses proches une carte postale cachetée de l’Enfer et d’acheter quelques souvenirs à thème . Wouah ! Il est possible aussi d’y faire tamponner son passeport .L’équipage s’en est abstenu n’étant pas certain de pouvoir faire sa sortie.
Les retrouvailles avec Madgic flottant sur les eaux magnifiques du mouillage sont un bonheur. La profondeur s’estime difficilement tant la transparence de l’eau est exceptionnelle. Le vrai trésor des Cayman semble se trouver sous la surface .Le soleil est couché et l’obscurité recouvre le mouillage ; les fonds et patates de corail se laissent encore discernés dans la limpidité de l’eau toute comme les immenses tarpons à l’affut d’un petit grignotage.
Hell community .....