Oui ,définitivement les démarches au Mexique sont épouvantables…même à Isla Mujeres.
L’équipage de Madgic a jeté l’éponge après quelques heures infructueuses. Au bout de 4 heures, quelques avancées avaient pourtant été réalisées : les bureaux de l’Immigration et du Port Authority avait été trouvé dans Downtown ; les documents, en accord avec la liste affichée, était en possession de l’équipage . Dans la papeterie, papeleria El Navio ,toute proche, une jeune fille à la vivacité proche du paresseux Flash de « zootopia »avait en effet réalisé les photocopies nécessaires avec une lenteur …qui rendait chacun de ses mouvements imperceptibles .Le froissement répété des feuilles bloquées dans la machine aurait aussi agacé Jean-Pierre Foucault qui lui aurait certainement proposé d’appeler un ami pour augmenter, sans certitude , sa chance de survie .
Mais la vraie étape bloquante, sujet de discussions entre les équipages présents dans le bureau du Port Authority , est que le préposé daigne vous adresser la parole et prendre en main vos documents .Certains équipages revenaient au bureau parce que les autorités n’étaient pas passées .D’autres attendaient l’étape suivante depuis plusieurs heures .
Port Authority -Isla Mujeres
La solution pour transformer une galère naissante en un séjour agréable ? S’arrêter dans une marina et avoir recours à leurs services administratifs. Les officiels viennent à la marina 1 à 2 heures après votre arrivée , vous expliquent les questions des documents à remplir avec patiente ,essaient même de vous les formuler en français , s’excusent presque que vous attendiez leur collègue … Le « clinical doctor » mesure votre température qui a bien diminué puisque vous l’avez attendu dans la piscine. Ni les douanes ni le contrôle sanitaire ne montent à bord .
En moins d'une heure ,les 2 liasses de papiers, criblées de coups de tampons, sont remis à El Capitan de Madgic détendu et rafraîchi :« Revisado ».
« Bienvenue au Mexique : vous êtes en ordre ; vous pouvez maintenant sortir de la marina et aller en ville ».
Phrase qui permet de vous rendre amnésique et de vous faire oublier que vous avez déjà passé quatre heures en ville et que si vous aviez eu la fièvre Ebola , tous les vendeurs et touristes de la rue principale grouillante d’Isla Mujeres auraient été contaminés.
Seule la petite préposée de la librairie aurait certainement survécu plusieurs années …..le temps de sa période d’incubation …...
PS : Un couple de jeunes américains a réussi à obtenir l’ensemble des documents et interrogés sur leur exploit, ils nous ont avoué avoir passé 25 heures au total pour obtenir le sésame…..
Marina El Paraiso
Infos pratiques
Bien sûr : il y aura aussi des démarches de sortie….à suivre.