Epoustouflante Chichen Itza

La petite bourgade, sans prétention, de Pisté a accueilli agréablement l’équipage de Madgic dans l’une de ses posadas et, située à quelques kilomètres de Chichen Itza , lui permet d’ accéder au site archéologique dès son ouverture.

Les marchands d’artisanat n’ont pas encore pris possession des allées du site ; les touristes non plus.

Chichen Itza a connu 2 périodes d’apogées :  une période Maya, entre le VII et X siècle ; puis la cité se mit en sommeil avant de connaitre un nouvel âge d’or Toltèque vers l’an mil et d’être abandonnée ensuite vers  1200.

Au détour d’un sentier à l’ombre des premiers rayons du soleil, la pyramide du dieu-serpent Kukulkan s’impose aux visiteurs au centre d’un site de 300 ha. Sur chaque côté, un escalier monumental permettait    d’accéder au temple qui domine l’édifice dédié au dieu Soleil. Le dieu serpent encadre, de deux têtes monumentales, les premières marches.

Le temple de la Guerre, plus austère, est majestueux. Sur son flanc, plusieurs centaines de colonnes dressées laissent imaginer les innombrables galeries couvertes du monument lorsque des milliers de mayas-toltèques parcouraient le lieu en tous sens.

La balade se poursuit vers l’immense esplanade du Jeu de Balle, une des plus grandes d’Amérique Centrale. Sous les regards des prêtres et notables repartis de part et d’autre du terrain  , l’écho de la balle et des cris ,renvoyés  sept fois par les murs de pierre  qui l’entourent, devait magnifier  le caractère rituel de ce « Juego de pelota ».

Deux cénotes alimentaient la cité en eau. L’un d’entre eux est visible mais non aménagé, il n’est pas accessible à la baignade. Les quelques sacrifices humains qui y ont été projetés du haut du puit ne seraient pas ,de toute façon, de compagnie agréable.

Chichen Itza est un site grandiose qui se laisse parcourir en tous sens et ne cesse d’impressionner le visiteur.

L’afflux des touristes et la chaleur de fin de matinée constituent une excuse pour quitter le lieu.

Plus honnêtement, l’appel de l’eau rafraichissante des cénotes est très fort.

En route vers X’Keken ( Dzitnup) !

La voute percée de ce magnifique cénote laisse passer les rayons du soleil qui illuminent la surface de l’eau quelques dizaines de mètres plus bas et réchauffent temporairement les baigneurs qui profitent longuement de la beauté du lieu.

Une « cénotaddiction » est née chez l’équipage de Madgic qui se met en route avec regret vers Valladolid…à moins que le cénote Zaci du centre-ville ne le séduise .