Après une brève halte matinale sur la nationale 307, l’équipage de Madgic accède à la cité côtière précolombienne de Tulum.
Fondée vers 600 ap.JC ,Tulum était encore habitée en 1544 lors de la conquête de la Péninsule par les Espagnols.
Elle fut donc l’une des dernières cités mayas. Contrairement aux autres sites du Yucatan , Tulum avait davantage un rôle stratégique et commercial que religieux. Les vestiges sont donc ceux d’un centre névralgique plutôt que d’un lieu de culte.
Quelques koatis à la fourrure brunâtre et lignée font l’accueil du site.
Les 3 murailles défensives de 5 mètres d’épaisseur laissent néanmoins entrer aujourd’hui, par l’une des portes, la horde des visiteurs.
Les allées du site bien balisées et bien entretenues canalisent la foule des touristes déjà nombreuse en ce milieu de matinée. Le soleil livre une bataille inégale avec les nuages.
Perché sur un bloc rocheux et surplombant la falaise, le Castillo ,majestueux ,joue son rôle de forteresse dominant les eaux bleues bordées de sable blanc. La cité portuaire de Tulum semble même avoir abrité un phare permettant les échanges commerciaux entre Coba , la péninsule et toutes les Caraïbes.
La barrière de corail au loin ne protège que partiellement le rivage battu par les vagues. En contrebas, la mer est encore agitée et la petite plage du site est fermée à la baignade. Au loin, les kitesurfeurs de Tulum Playa sillonnent avec bonheur ces flots aux couleurs turquoises.
Les ruines des temples et des habitations des prêtres ou des nobles égrènent le site que parcourent iguanes, écureuils et koatis ….et touristes moins discrets .
Un brin d’imagination permet de se figurer les murs de ces structures enduits de stuc peint de couleurs vives rouges , bleues et blanches ; ….peut-être même un petit géranium.
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