Papagaio : Plongées, rando et vagues (2 )

Depuis combien de jours sommes-nous à Papagaio ? A priori deux…peut-être trois.

Seuls les changements de vent et de houle constituent les préoccupations principales.

Le soleil joue à cache-cache avec les nuages toute la journée tandis que le bruit des galets qui roulent sur la plage rivalise avec celui des vagues qui s’écrasent dans les rochers.

La nature environnante incite à renouer avec une activité physique bienvenue.

Aucun chemin dans cette partie de l’île. Des étendues de cailloux volcaniques recouvertes d‘une maigre végétation constituent le seul panorama des promeneurs.

Des grillons sautent de pierre en pierre. Au loin, quelques vaches profitent de leur liberté.

Des ravines creusées par les torrents hivernaux donnent accès progressivement aux différents sommets. L’effort dans ces chemins pierreux sous une température de 30°c est récompensé par la magnifique vue du mouillage.

Madgic et Tao se baignent dans les eaux translucides en bordure de la plage de sable blanc.

Un sommet plus loin, toute la partie occidentale de l’île et la ville de Tarrafal se laissent parcourir d’un seul regard. Au NE, une chaîne de montagnes et le mont Gordo qui culmine à 1312 mètres barrent l’accès à la côte orientale plus verdoyante.

Une vallée fossile et ses eaux souterraines ont été découvertes et exploitées par un ingénieur français sur les pentes du mont Gordo . Depuis 30 ans, un tunnel de 2 km amène ces eaux ,qui se perdaient en mer ,dans la vallée de Faja et permet les cultures.

Cette partie orientale de l’île et sa capitale Ribeira Brava ne se laisseront pas découvrir cette fois par l’équipage de Madgic.