Moteurs au ralenti, Madgic se laisse pousser paisiblement par le courant vigoureux du Rio Dulce et descend le fleuve vers la mer…
Un écran vert défile sous les yeux de l’équipage. Les toucans et les singes hurleurs sont absents de la bande son, cette fois . Le canyon n’en est pas moins majestueux.
Le dernier méandre laisse apparaître Livingston et ses quais animés.
L’équipage débarque dans la petite ville à l’ambiance unique dans laquelle se mélangent latinos , mayas et garifunas. Tamponnement des visas par l’immigration, zarpe de sortie du capitaine du port :la sortie administrative est rondement menée par l’équipe de Raul (Servimar)
Les chiffres sur le sondeur commence à remonter 1m50 ,1m70, 2mètres : Madgic vient de franchir la barre du Rio et goute aux eaux salées de la Baie Amantique .
Le soleil est agressif. Le vent est absent. Une petite houle balance Madgic qui progresse au moteur vers le mouillage de Tres Puntas. Les premiers poissons volants croisent sa route …les premiers porte-conteneurs aussi. Le Belize ,à quelques milles ,attend l’équipage « manana ».