Vingt minutes de marche pour passer de l'Espagne à l'Angleterre.
Nous suivons le flux migratoire entrant ( touristes , frontaliers , adeptes du duty-free) et passons les poste de contrôle policier et douanier
La traversée canalisée de la piste d'aviation desservie par la British Airways et Easyjet est surprenante
L'ambiance est so british : cabine téléphonique , panneaux et noms de rue , relève de la garde mais sous un soleil espagnol .Les langues anglaise et l'espagnole se côtoient.
Main Street est piétonne et nous conduit vers le téléphérique pour l'ascension du rocher .
Malgré notre caractère sportif , nous prendrons le téléphérique.
Petite note de survie : .Pour connaître la faisabilité des ballades , dans cette partie sud de l'Europe , il faut se référer à un indice appelé "BMI- Ballad mortallty Indice" . Un indice supérieur à 100 est déconseillé ; son calcul est basé sur le nombre de kilomètres multiplié par la température à l'ombre ).
Les macaques nous accueillent au sommet du rocher .Les cotes du Maroc se devinent dans la brume .Une descente de 800 mètres , en compagnie des singes , vers les grottes de San Miguel nous font découvrir un site exceptionnel.The St Mickael caves valent le détour.
Les singes , eux , ont compris que la remontée doit se faire en taxi !
Le flux migratoires sortant est à l'arrêt : un avion est en phase d'atterrissage.
Feu rouge ,policiers et herses immobilisent piétons , motos et automobiles durant quelques minutes . La vie trépidante du Rocher s’apaise avant de reprendre de manière frénétique pour le passage du poste douanier vers l'Espagne.
Première belle rencontre de ce périple : Françoise et Guy qui naviguent et vivent sur leur Dufour 405.Les soirées passent vite en compagnie de l'équipage de Merval.
L'avitaillement du bateau est remis à niveau au Carrefour local à 3/4 heures de marche du port.
On y trouve bien sur plus que le nécessaire mais , pour trouver moutarde et thé , orientez vous vers les rayons "produits étrangers " français et anglais..
Nous avons oublié en France le chariot de course génial qui nous avait été offert en prévision de ce périple. Nous en achetons donc un nouveau plutôt brinquebalant qui risque de se désintégrer à chaque changement de trottoir.Le balancement incessant de ses hanches lui vaut le surnom de Lambada par Françoise.
Dernière soirée de ces 4 jours passés à Gibraltar .
Les pleins de gasoil et d'eau sont faits .La météo est prise .Madgic est prêt à affronter le détroit avec un peu d'appréhension.
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