Cap vers Fuerteventura. Le magnifique mais inquiétant mouillage de Papagayo disparait dans le sillage de Madgic éclairé par les lumières du lever du jour.
45nM nous sépare de notre objectif : Tarajal. Ce port semble pouvoir accueillir Madgic et dispose ,de plus , d'un mouillage tout proche qui semble le mieux protégé de Fuerteventura.
L'île de Lobos est laissée à tribord .Un vent faible pousse Madgic sous grand-voile seule le long des étendues de sable des Playas Grande.
Le vent peu matinal s'établit enfin.Le gennaker est hissé et permet de faire défiler à plus vive allure cette partie de côte beaucoup plus urbanisée .
Rosario , port de commerce et de ferries est dépassé sans regret. Le vert des pelouses de son golf contraste étonnamment avec les couleurs minérales de l'île.
Avec plaisir , nous retrouvons des paysages préservés sauvages et volcaniques.
Quelques hameaux font face à la mer en toute quiétude.
Le mouillage de Las Playitas abritent tant bien que mal quelques catamarans.Nous poursuivons notre route.
Madgic se laisse interpeller par le mouillage de Tarajal .
Tarajal est une des grandes villes de Fuerteventura mais semble restée à l'écart des flux touristiques .
Les palmiers et les couleurs vives des maisons en bord de plage donnent une ambiance paisible .
L'ancre croche dans cet immense fond de sable . Un autre voilier tiendra compagnie à Madgic pour cette première nuit à Fuerteventura.
Le calme de cette journée en mer se prolonge.