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Un Nautitech 40 en vadrouille
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Guatemala nous revoilà !

Guatemala nous revoilà !

Après avoir contourné les récifs sud de la barrière de corail bélizienne, Madgic entre dans les eaux guatémaltèques de la baie d’Amatique.

Les teintes grises de la mer se confondent avec l’horizon et le ciel nuageux. Quelques formes commencent à vouloir émerger et la silhouette de Livingston, qui garde l’entrée du Rio Dulce, peine à percer cette enveloppe cotonneuse. Le taux d’humidité grimpe inexorablement.

Puis brusquement, la jungle verdoyante dominée par les montagnes avoisinantes éclate à la vue ,omniprésente. Les premières lanchas sillonnent l’embouchure. Madgic avance précautionneusement au-dessus du seuil sablonneux peu profond qui marque le passage de la mer à l’eau douce du Rio.

Livingston accueille Madgic et son équipage après cette escapade de quelques mois et 2000 milles de vagabondage entre Bélize, Mexique et Cuba. Grace à l’efficacité de Raoul de Servamar , les formalités d’immigration  et de clearance d’entrée sont obtenues en ½ heure !!!!!

Aux abords des jetées et dans la rue principale qui grimpe jusque commerces, les populations mayas, hispaniques, africaines garifuna et asiatiques se mélangent dans un tableau inhabituel.

L’escale de Livingston toujours très courte ne donne pas le temps à l’équipage de découvrir les charmes de la ville et la culture Garifuna. Mais le mouillage de nuit n’est pas conseillé pour des raisons de sécurité.

Arrivée à Livingston
Arrivée à Livingston
Arrivée à Livingston
Arrivée à Livingston
Arrivée à Livingston

Arrivée à Livingston

Madgic lève donc l’ancre et remonte « el Caῆon » entouré de ses falaises hautes de cent mètres. De toutes parts, la forêt dense résonne des bruits tonitruants de la jungle. Cachés dans l’épaisseur végétale, singes hurleurs, toucans et une multitude d’oiseaux animent leur royaume. Des centaines d’aigrettes blanches survolent, chacune à leur tour, les eaux brunâtres du fleuve et se posent avec aisance sur les branchages.

La magie du lieu opère et envoute une fois encore l’équipage, toujours émerveillé par ce spectacle permanent. A la sortie du défilé, les premiers palapas mayas bordent les rives .Une pirogue conduite par une mère accompagnée de ces 2 petits enfants progresse dans le courant , coup de pagaie après coup de pagaie .

Le Canyon
Le Canyon
Le Canyon
Le Canyon
Le Canyon

Le Canyon

Dès l’entrée dans le vaste étendue d’eau d’El Golfete, 3 baies s’offrent à Madgic pour une nuit réparatrice au mouillage. Il choisit celle de Buena Vista à quelques distances de Texan Bay souvent plus encombrée. L’endroit est calme. Non loin néanmoins, les mélodies d’un reggaeton s’échappent de la forêt derrière un petit ponton de bois auquel est accosté une lancha .

proche de Texan Bay , le mouillage de Boa Vista
proche de Texan Bay , le mouillage de Boa Vista
proche de Texan Bay , le mouillage de Boa Vista
proche de Texan Bay , le mouillage de Boa Vista

proche de Texan Bay , le mouillage de Boa Vista

Madgic poursuit sa remontée vers Fronteras ,la trépidante latino qui se dessine déjà devant les étraves.

Pendant que les lanchas divertissent Madgic au mouillage en zébrant en tous sens le plan d’eau devant la ville, l’équipage de Madgic retrouve l’atmosphère familière et le brouhaha terrestre de Rio Dulce sous une chaleur accablante.

 

Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce
Fronteras - Rio Dulce

Fronteras - Rio Dulce