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Un Nautitech 40 en vadrouille
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« KIKAUKER » : un charme fou

« KIKAUKER » : un charme fou

Est-ce le soleil enfin triomphant sur une grande baie bien protégée aux eaux turquoises magiques, l’activité nautique discrète de bords de plages, les signes de vie  retrouvés  de nos congénères humains bronzants sur le sable  ou la possibilité de marcher à terre et de disposer d’une connexion internet ?

Toujours est-il, qu’ici à Caye Caulker, aux premiers pas sur l’île, le coup de cœur s’est opéré et  l’équipage de Madgic s’y est vite senti bien , prêt à rester quelques jours .

Piétons et voiturettes de golf (non électriques) se partagent les rues de sable. Beaucoup de mouvements mais pas d’agitation ni de stress ;  le premier slogan de « Kikauker »  n’est-il pas  « Go Slow » !

Avec un agencement désordonné, les maisons, le plus souvent en bois ,peintes de couleurs vives,  s’éparpillent le long des rues .

L’ambiance est détendue malgré la pression touristique. On ne se bouscule pas entre les cocotiers.

Caye Caulker est la petite sœur de Ambergris Cay située à 12 miles plus au nord .

Son atmosphère de village caraïbe flâne sur ses 5 miles de long et sur ½ mile maximum de large

L’IIe a été coupée deux par l’ouragan Hattie en 1961 créant une passe aux eaux éblouissantes qui ravit en permanence Madgic au mouillage.

 L’île nord est une réserve couverte de mangrove même si un  gros complexe hôtelier occupe le bord de la passe .

 


 

« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou

L’ile sud héberge l’activité insulaire. Trois axes principaux la sillonnent sur sa longueur .

Sur le « front » de mer, à l’ombre des cocotiers, les restaurants et   les bars font face à la barrière de corail. Au loin, l’océan vient s’y brisé sans bruit.

Des hôtels, des cottages plutôt modestes ou bungalows sur pilotis rivalisent ; chacun avançant sa jetée privée dans l’eau agitée par un alizé rafraîchissant. Sur leur terrasse privée, quelques touristes nord-américains espèrent bronzer impunément tout au long de la journée : la saison de l’écrevisse pourrait bien être avancée pour eux .

Quelques barques de pêche, quelques kayaks ou kitesurfeurs animent le plan d’eau. Les navettes rapides vers San Pedro ou Belize City débarquent les heureux arrivants, attendus par les taximen dans des « golf carts »

Front de mer
Front de mer
Front de mer
Front de mer
Front de mer
Front de mer
Front de mer
Front de mer

Front de mer

Dans la Middle Street , , les nombreuses cahutes en bois abritant   marchands de fruit  , artisanat local ou vendeurs d’excursions sous-marines ou terrestres   sont coincés entre restaurants , laverie et banque….   Les bâtiments bien linéaires de la famille Chang et autres commerçants chinois viennent remettre heureusement un peu d’ordre.

 

Middle Street
Middle Street
Middle Street
Middle Street
Middle Street
Middle Street

Middle Street

Sur le Back side , côté zone de mouillage , la jetée commerciale , dominée par la grande antenne de télécommunication , accueille les barges qui ravitaillent l’île. Sur les eaux peu profondes aux couleurs bleutées époustouflantes, des voiliers emmènent leurs clients pour des ballades à la journée.

Back side
Back side
Back side
Back side
Back side
Back side
Back side
Back side
Back side
Back side

Back side

Au mouillage, Madgic  s’est fait un nouveau copain d’un jour :un manatee , qu’il ne nous a pas présenté. Ce lamentin a donc brouté l’herbe des fonds tout autour de Madgic toute la journée. L’équipage de Madgic ,admiratif, a donc scruté  ,sous les rayons du soleil brulant et avec un plaisir sans fin, les deux narines émergeant régulièrement à la surface de l’eau suivi par une masse fusiforme sombre bien dodue  précédant une queue en forme de monopalme horizontale.

Malgré les tracés, parfois menaçants ,des speeboats sur le plan d’eau , le manatee conserve son flegme …..britannique et continue à brouter les fonds …..à moins qu’il ne soit à l’origine de la devise caribéenne  de l’île : « Go slow ».

« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou
« KIKAUKER » : un charme fou

Infos pratiques

A lire le guide complet de San Pedro et Caye Caulker : lan Sulder (dispo en pdf sur internet )

Mouillage : vaste , bien abrité ; bonne tenue .

Hébergement : une cinquantaine d’hôtels en général de taille modeste (moins de mille lits au total )

Finances

  • Banque avec distributeur de dollars béliziens ; dollars US acceptés partout
  • Paiement par Cb assez généralisé
  • Le coût de la vie est raisonnable pour une île tropicale touristique ;
  • L’autre devise de  île est néanmoins : « no suit , no shoes, no problem ; no money :big problem » 

 

Wifi 

  • majorité des bars et restaurant en disposent
  • Bâtiment BTL( sous les grandes antennes au sud du pier ) : internet 40$ BZ pour 5G

Approvisionnement

  • nombreux magasins chinois
  • prix comparable à la France ( excepté vin ; même bouteille chilienne : 3 x prix Guatemala )
  • fruits et légumes :ok
  • ressources nautiques faibles voire inexistantes ; un magasin de bricolage au centre

Club de plongée BDS (Belize Diving Service ) : accueil très cordial ;ponton acceptant les annexes sans problème

Population locale ( 1400 âmes ) vit dans le sud  de l’île : moins paradisiaque ;  pauvreté présente et  problème gestion des déchets alimentaires et autres (constructions , golf carts …..)

Déchets :

  • petites poubelles publiques de rues cadenassées pour déchets courants
  • grosse poubelles du bateau donnée à un bar de plage (non payant)…..
« KIKAUKER » : un charme fou
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